La Belgique : nouvelle présidente du Conseil de l'UE à compter du 1er juillet 2010

A partir du 1er juillet 2010, le Premier ministre Yves Leterme, le Ministre des Affaires étrangères Steven Vanackere et le Secrétaire d'Etat aux Affaires européennes Olivier Chastel assureront la présidence tournante du Conseil de l’Europe durant les 6 prochains mois ceci, malgré les problèmes politiques rencontrés par la Belgique actuellement.

Pour l’heure, l’Espagne dresse un bilan positif de ces six derniers mois passés à la tête du Conseil de l’Europe. En effet, “l'objectif des 50 actions lancées” en vu de faire de “l'Europe un lieu plus sûr, en garantissant aux citoyens l'exercice de leurs droits et de leurs libertés”, a été atteint.

Le ministre espagnol de l'Intérieur, Alfredo Pérez Rubalcaba, déclare, d’ailleurs, dans un communiqué que “l'une des priorités de la Présidence espagnole a été la mise en œuvre de manière immédiate du Plan d'action du programme de Stockholm, qui servira de cadre aux politiques en matière de liberté, sécurité et justice pour les cinq prochaines années ».

Le présidence espagnole a, notamment, travaillé sur les sujets concernant l'immigration et l'asile en organisant, selon lui, « une authentique politique européenne, consolidée par le Traité de Lisbonne”.

Ce bilan positif concerne, également, la sécurité intérieure de l'UE dans la mesure où la présidence espagnole se félicite du lancement du Comité de sécurité intérieure (COSI) visant à renforcer la coopération opérationnelle. Ce Comité sera chargé, principalement, de garantir l'application et le suivi de la Stratégie de sécurité intérieure dans le domaine opérationnel.

En outre, l’Espagne a, durant sa présidence, œuvré pour la consolidation des relations transatlantiques notamment en encourageant le renforcement du dialogue entre l'UE et les Etats-Unis en vu de la construction d'un espace transatlantique de liberté, de sécurité et de justice. A ce titre, des engagements conjoints ont été privilégiés comme celui de la Déclaration de Tolède en matière de sécurité aérienne ou encore la Déclaration commune pour faire face au terrorisme.

En outre, dans la continuité de la lutte contre le terrorisme à laquelle se livre l’Europe, fut organisé un dispositif de “coopération entre les centres de coordination antiterroristes des Etats membres”. De plus, pour la sécurité et le contrôle des explosifs, des “mécanismes d'alerte précoce en cas de vols d'explosifs” furent mis en place.

Enfin, concernant la coopération policière, un “Erasmus policier” a été créé à travers la mise au point d'un programme d'échange pour les fonctionnaires de police le but étant d’améliorer les échanges en matière de formation entre les services policiers des Etats membres de l'Union européenne.