Le metaverse n’est plus une utopie Nous le présentons plus, le metaverse a fini par s’imposer dans toutes les conversations comme l’avènement du web 3.0. Ces mondes virtuels où les humains seraient représentés par des avatars à l’instar du film de Steven Spielberg « ready player one », sont déjà appréhendés par de nombreuses entreprises multinationales. Dans le monde du luxe, par exemple, le metavers sert aux événements artistiques et marketing afin de créer une expérience utilisateur nouvelle.
Les NFT dans le Metaverse Les NFT (non fungible token) sont des certificats de propriété numérique appréhendés sous forme de token, (jeton) déployé sur la blockchain. Le NFT encapsule plusieurs attributs comme le nom de l’auteur de l’œuvre, les conditions de licence applicables au présent NFT etc… Il permet d’associer à une œuvre, un jeton unique. Autrement dit, quand bien même une œuvre numérique peut être copiée indéfiniment, il n’existera, en principe, qu’un NFT de ladite œuvre.
Déposer sa marque dans le Metaverse Plusieurs grands groupes ont « NFTisé » leurs œuvres et ont également déposé leurs marques pour des produits et services ayant vocation à être utilisé dans les metaverses. C’est l’exemple de Nike qui a déposé « just do it » le 26 octobre 2021 dans les classes 9, 35 et 41. Aucune de ces classes ne représentent les vêtements, chaussures, articles de sport. Et pourtant, ce n’est pas une erreur. Nike a délibérément choisi les catégories liées au metaverse : celle des produits virtuels téléchargeables, celle de service de commerce de produit virtuel et celle de service de divertissement.
L’avis de BISMUTH Avocats Déposer sa marque dans les classes liées au Metaverse reste pertinent pour profiter du nouveau écosystème numérique et protéger ses droits de propriété industrielle dans le monde virtuel, à moins d’être une marque renommée.
Aurélie PUIG – Avocate