Le sport contre le racisme

La médiatisation des dernières affaires de racisme sur les terrains de football est l’occasion pour le secrétaire d’Etat en charge des sports, Bernard Laporte, de rappeler les sanctions prévues pour faire face aux débordements. L’arrêt du match : il est laissé à l’initiative de l’arbitre, en cas de comportements racistes. L’interdiction administrative de stade : le préfet peut énoncer cette sanction à l’encontre des supporters menaçants l’ordre public. Les condamnations pénales : provoquer les spectateurs à la haine ou à la violence à l’égard de l’arbitre, d’un juge sportif est passible d’un an de prison et de 15000€ d’amende. Les mêmes sanctions sont encourues pour le port ou l’exhibition de symboles racistes ou xénophobes. La dissolution des associations de supporters violents : elle peut intervenir par décret, après avis de la Commission nationale consultative de prévention des violences lors de manifestations sportives.