Don de vie & Don de soi" devient la nouvelle grande cause nationale

Le lundi 16 mars 2009, lors de la visite du service de greffe de moelle osseuse de l'hôpital St Louis, François Fillon, a lancé l’opération “Don de vie / Don de soi” Grande Cause Nationale pour le don d'organes.

Les sociétés publiques de radio et de télévision assureront un support de communication dédiée aux actions menées sur ce thème notamment sur le don d'organes, le don du sang, le don de plaquettes et le don de moelle osseuse avec pour objectif de renforcer l'information des potentiels donneurs (majeurs en bonne santé).

En effet, depuis plusieurs années, dans la plupart des pays européens, les praticiens hospitaliers sont confrontés à une pénurie d'organes permettant des transplantations, mais également à la raréfaction des donneurs de sang et de plaquettes.

Pour assurer l’adaptation du droit aux évolutions de la science, le réexamen de la loi du 6 août 2004 relative à la bioéthique était prévu dans un délai maximum de cinq ans après son entrée en vigueur (article 40 de la loi). Un projet de texte législatif déposé au Parlement à l’initiative du gouvernement doit être élaboré avant la fin de l’année 2009 pour une révision au premier trimestre 2010

Le législateur français envisage, dans le cadre de la réforme de la loi bioéthique de 2004, une remise en cause des principes de consentement présumé au don, à défaut d'opposition connue, mais aussi d'anonymat et de gratuité des dons.

Concernant les frais engendrés par les opérations de prélèvement, le décret n°2009-217 du 24 février 2009, ajoute à la prise en charge par l’assurance maladie des frais engagés à ce titre et du fait de l'hospitalisation du donneur, les frais d'examens et de traitement prescrits en vue des prélèvements ou de la collecte ainsi que les frais de suivi et de soins dispensés au donneur rendus nécessaires par le prélèvement ou la collecte dont il a fait l'objet.

Au niveau européen, le Parlement et la Commission travaillent à l'élaboration d'une “carte européenne de donneur” ainsi qu’à la possibilité de désigner un représentant habilité à prendre une décision en matière de don d'organes après le décès d’un patient.